L’analyse de données archéologiques dans le temps peut se faire à de nombreuses échelles et sur des éléments très différents (éléments matériels, objets historiques, sites archéologiques, etc.).
À partir d’un tableau de contingence – comprenant le comptage des éléments étudiés par période chronologique (ligne) et par variable (colonne) – plusieurs méthodes statistiques peuvent être appliquées pour qualifier les périodes chronologiques selon les variables prises en considération.
Plutôt que de se focaliser sur une seule méthode, nous en aborderons plusieurs car elles sont complémentaires et peuvent former une chaîne de traitement permettant d’explorer le jeu de données initial.
Auteur/autrice : Sylvain Badey
L’usage de méthodes statistiques pour exploiter des données archéologiques est essentiel pour dépasser le caractère documentaire de celles-ci. L’usage du logiciel de statistique libre, gratuit et multiplateforme R est de plus en répandu dans les disciplines scientifiques, notamment en SHS. Alors qu’il est utilisé dans des domaines liés à notre discipline, son usage est encore peu commun chez les archéologues.
Modéliser une surface à partir de données ponctuelles est possible à l’aide des SIG. Il existe plusieurs méthodes d’interpolation spatiale qui ont leurs avantages et leurs inconvénients. La méthode du krigeage, méthode probabiliste (géostatistique), est la plus objective car elle permet de prendre en compte la distribution spatiale de la variable étudiée dans le calcul de l’interpolation.
Élaborer une carte de répartition à l’aide d’une analyse par maille est une opération relativement simple grâce aux logiciels de SIG.