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Manuel Information Spatiale et Archéologie

Est paru, en décembre 2011, aux éditions Errance, le Manuel Information Spatiale et Archéologie, fruit des échanges et des travaux collectifs menés pendant 10 ans par les membres du réseau ISA :

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RODIER X. (dir.), BARGE O., SALIGNY L., NUNINGER L., BERTONCELLO F. – Information spatiale et archéologie, Coll. « Archéologiques », Ed. Errance, Paris 2011.

L’information archéologique est spatiale par nature. Quels que soient l’échelle (fouille, habitat, ville, région), le contexte (urbain, rural), le thème (peuplement, territoires, matières premières, réseaux d’échanges, culture matérielle…) ou la démarche (terrain, documentation), la localisation est une donnée fondamentale et la production de documents (carto) graphiques est une constante. Pour autant, si le positionnement dans l’espace est un préliminaire indispensable, il ne constitue pas à lui seul une réflexion sur la dimension spatiale des questions archéologiques. L’application des méthodes de l’analyse spatiale est intervenue en archéologie dès les années 1970. Elle est maintenant indissociable des Systèmes d’Information Géographique (SIG) dont les premières utilisations en archéologie ont vu le jour dans les années 1990. Dans le même temps, les archéologues ont bénéficié des progrès de la télédétection et des analyses issues des sciences de la terre. Le point de vue sur l’information spatiale développé dans cet ouvrage est résolument archéologique. Il s’agit bien sûr d’identifier précisément les caractéristiques génériques de l’information spatiale utilisable, mais surtout de distinguer ce qui est spécifique à l’archéologie ou plus généralement aux sciences historiques. Si certains considèrent que la manipulation des outils de traitement de l’information spatiale est l’affaire de spécialistes, la position des auteurs, radicalement différente, consiste à former les archéologues, qui sont les seuls à maîtriser les tenants et aboutissants de la démarche. Cet ouvrage s’adresse donc moins au spécialiste qu’à l’ensemble des acteurs qui entrent, de près ou de loin, dans la construction ou l’utilisation d’un SIG archéologique. Il s’adresse aussi à quiconque est curieux de voir comment fonctionne l’archéologie moderne.